Relation de convenance
Hier soir, j’ai eu Mathilde au téléphone, c’est si rare en ce moment, on est assez prise dans nos vies :
Elle est avec son nouveau copain Daniel un homme avec qui elle a eu une relation il y a 2 ans qui c’est clôturé par un sms entre deux essayages au Galerie Lafayette
On pourrait dire de lui " c’est un salop de la quitter ainsi… " Mais il faut être honnête cet homme n’était pas non plus l’amour de sa vie... Il s’apparentait plus à un plan cul, un kleenex pour oublier sa dernière relation où elle y a laissé un peu d’elle-même
Enfin bon, elle a remis le couvercle avec, au bout de 2 ans de désert (car elle n’a pas eu d’autre homme dans ça vie)
La relation semble prendre une tournure sérieuse, elle le voit souvent, il lui a présenté ses parents… il faut dire qu’il a toujours voulu vivre une relation sérieuse c’est pour cette raison qu’il avait rompu la 1ere fois (il l’a sentait pas prête)
Elle justifia sa relation en disant qu’elle le respect mais c’est pas le coup de foudre
Je ne peux que la comprendre car je vie en parallèle la même chose une relation de convenance qui apporte un certain bien être : on y prend du plaisir, on se laisse vivre et ne veut pas voir plus loin que demain…
Le lendemain, je vais chez Julien que je n’ai pas vu depuis 1 mois pour savoir comment se porte sa vie,une vie aussi très prise :
Il est toujours avec fée gros tétons, il n’est pas ébloui par sa partenaire mais elle lui convient bien, il se justifia en me disant qu’il avait assez souffert avec son ex et en avait assez de batifoler alors un peux de paix dans une relation fluide ne lui fait que du bien tout en étant assez lucide pour se dire que si demain ça se fini il n’en souffrirait pas …
Je ne peux pas le blâmer, je ressens la même chose que lui se bien être d’une stabilité qui peut s’écrouler demain en me laissant indifférente
Je me souviens qu’avant de partir dans le nord je passa ma soirée avec Délia qui était remontée pour quelques jours de Dijon
Entre deux Martinis, elle me confia qu’elle était, elle aussi, dans une relation de convenance qu’elle n’a pas les sentiments passionnés qu’elle avait avec son ex mais qu’elle a appris à l’aimer …
Cela m’étonne de constater qu’à la trentaine, on se retrouve à apprendre à aimer car on se résigne à ne plus vivre les sentiments dans temps :
Des sentiments fort, incontrôlable
Des sentiments de préadolescent mais des sentiments
Des sentiments qui nous rappelle que l’on vie
Des sentiments qui nous empêche d’être endormi…
La convenance n’est-elle pas la résignation ?
Convient-il d’être inconvenant…
A suivre !
Julien et moi en pleinne discution